Notre santé mentale est mise à mal par la transformation radicale de nos modes de travail qui ne sont plus adaptés au fonctionnement de notre cerveau.
Les chiffres parlent d’eux même: 43% des salariés estiment que leur entreprise ne prend pas assez en compte les situations de souffrance psychologique* alors qu’un Millenials sur deux déclare avoir déjà quitté un emploi pour préserver sa santé mentale**.
En tant que Head of Wellworking chez kwerk, l’une de mes missions est de sensibiliser nos entreprises clientes aux enjeux de santé mentale. C’est un sujet de fond lié à des paramètres variés tels l’organisation et la charge de travail, le sens au travail (derrière l’engagement et la motivation) et l’environnement de travail.
Ce qui compte avant tout c’est de ne pas ignorer votre état psychologique et celui de votre équipe. Il est sensible de repérer les signaux qui renseignent nos niveaux de stress. En revanche, je vous encourage à garder à l’esprit d’actionner régulièrement quelques leviers pour préserver votre santé mentale et celle de vos équipes.
On peut se sentir intimidé ou démuni face à ce grand mot sans savoir par où commencer pour agir. A l’occasion de la Journée Mondiale de la Santé Mentale, je vous propose quelques pistes simples à considérer comme de nouvelles habitudes pour vous mettre sur la voie d’une meilleure prise en compte de la santé mentale au travail.
1. Remettre de l’humain dans vos interactions et faire preuve d’empathie
Cela passe par des attitudes aussi simples que regarder vos interlocuteurs dans les yeux, adopter une posture physique d’accueil et d’ouverture, leur demander comment ils vont avant de commencer une réunion pour considérer leurs émotions, les écouter vraiment. Ces gestes et comportements qui peuvent paraître anodins ne sont malheureusement plus si évidents dans les comportements au travail, évincés par le besoin de performance, alors que le besoin de lien social est au contraire de plus en plus insatisfait.
2. Inclure des temps de récupération dans sa journée
Nos ressources cognitives ne sont pas inépuisables. Une sieste réparatrice pour reposer son corps et recharger ses batteries ou une séance de méditation pour mieux respirer, se recentrer et prendre du recul sont des pauses salutaires. Faire de vraies pauses et surtout changer d’activité pendant ces moments, par exemple en laissant son téléphone si vous venez de finir un call, en sortant prendre l’air, ou en entrant dans le silence si vous avez enchainé les réunions et les interactions.
3. Mettre en place des rituels de déconnexion
Fixer des règles pour soi et pour ses salariés, pour se protéger ou mettre des barrières en imposant l’arrêt des emails après 19h, en désactivant certaines notifications, créer une boite à portables dans les salles de réunion pour que chacun y dépose son téléphone en début de session.
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*Étude Malakoff
** Etude HarvardBusiness Review